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Sciences
Mardi 27
juin 2023

2 étudiants ENSEGID lauréats du Prix Jean-Marc Gey 2023

Après le "Prix Thèse" obtenu par Félix Colin, doctorant au laboratoire EPOC-PROMESS (UMR 5805) pour son étude sur la "détermination des mécanismes de transfert de pesticides organochlorés vers des curcubitacées et sur la remédiation de sols agricoles en zone maraîchère" lors de l'édition 2022, c'est au tour de Manon CHEVALIER, en double diplôme Ensmac / Ensegid et Baptiste FATRAS en 3ème année à l'Ensegid de recevoir  le "Prix Etudiant" de la 7ème édition du Prix Jean-Marc Gey pour le projet de sciences participatives "Phytoplastic" qui étudier la colonisation des plastiques par le biofilm en milieu lacutsre.

PhytoPlastic  "Prix Etudiant" de la 7ème édition du Prix Jean-Marc Gey

Le prix Jean-Marc Gey

Le prix Jean-Marc Gey offre des dotations pour encourager les projets dans le domaine du développement durable, de la responsabilité sociétale et de l’éthique (DD&RS).

Il est réservé aux élèves de Bordeaux INP ainsi qu’aux doctorants des laboratoires dont Bordeaux INP est co-tutelle. Il récompense les projets et thèses les plus aboutis dans les domaines du développement durable, de l’éthique et de la responsabilité sociétale.

Le projet de sciences participatives Phytoplastic

Initié par Dr. Veronica Nava (Université de Milano-Bicocca, Italie) et Julia Gostyńska (Université de Adam Mickiewicz, Pologne), Phytoplastic est un projet européen qui vise à étudier l'évolution temporelle et saisonnière de l’installation et du développement du phytobenthos (biofilm) sur les déchets plastiques en milieu lacustre.

Dans ce cadre, 3 étudiants ENSEGID (Manon Chevalier et Baptiste Fatras, ENS3 et Geoffrey Cairola, en césure) épaulés par 1 étudiante de l’Université de Lyon (Mathilde Cour), ont travaillé pendant une année entière sur les lacs de Lacanau et de Carcans-Hourtin. Chaque saison (Automne, Hiver, Printemps et Été) a fait l’objet d’une campagne de terrain, au cours de laquelle plusieurs types de substrats (verre, PET et LDPE) ont été immergés sous forme de lamelles. Au bout de différents laps de temps après immersion (3, 7, 15 et 30 jours), les lames ont été retirées et le biofilm a été récolté et analysé par différentes techniques de laboratoire. Cette étude a confirmé la création potentielle d’une plastisphère, par la mesure de l’installation et du développement d’organismes phythobenthiques sur des déchets plastiques.

 

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Publiée le
27 juin 2023
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