L'ingénieur engagé pour
la gestion durable des ressources naturelles
École Nationale Supérieure
en Environnement, Géoressources et
Ingénierie du Développement Durable
Elle assure le suivi des variables météorologiques (température, humidité, précipitations, rayonnement, et vitesse du vent), et est associée à un dispositif de suivi multi-niveaux du sol et des aquifères (teneur en eau, pression et température).
La station a révélé ses premiers résultats, confirmant le ressenti général de la fin d’été et du début d’automne.
La période de fin d’été a été marquée par des températures particulièrement élevées combiné à un épisode de sécheresse de 3 semaines s’étalant de fin septembre à mi-octobre. La température moyenne enregistrée en septembre atteint 21,8°C, plus forte valeur enregistrée depuis que les relevés météorologiques existent à Bordeaux. Outre les températures de septembre, les moyennes mensuelles d’aout et octobre 2023 font parties des valeurs les plus élevées depuis la disponibilité des données à Bordeaux.
La période sèche de la fin de l’été s’est suivie d’une pluie abondante qui a transformé le paysage, comptabilisant 300 mm de précipitations de fin octobre à mi-novembre, à comparer avec les 100 mm de moyenne interannuelle historique sur la même période (données Météo-France).
A terme, la station doit être connectée pour assurer une télétransmission des données en temps réel pour les étudiants et les chercheurs. Dans un contexte climatique bouleversé, elle constituera une station expérimentale au long terme pour suivre l’évolution des flux d’eau et de chaleur dans la zone critique. Ces données permettront de documenter les changements et d’assurer une meilleure adaptation de nos usages de l’eau en Région Nouvelle Aquitaine.
